L'amertume si douce de nos adieux # 3
Ou comment ne plus se creuser la tête pour chercher un nouveau titre.
Je pourrais aussi carrément renommer ce blog, comme ça je mets toujours le même titre avec des numéros derrière, et je n'ai même plus besoin de signaler "youhou ça fait 400 messages !"
Rassurez-vous, je n'en suis pas encore là.
Aujourd'hui je suis passée par la case mairie, puis tribunal d'instance, puis re-mairie (pour faire la photocopie) puis re-tribunal (j'ai même pas eu un bonus pour avoir joué deux fois) (quoique).
Tout ça pour aller chercher ma nouvelle carte d'identité, et dire adieu à celle qui m'accompagnait depuis mes 15 ans, qui était pleine de souvenirs, mine de rien. C'est fou comme on s'attache à des trucs tout simples parce qu'on était avec des gens particuliers pour prendre une photo, et que l'objet vous a ensuite suivi partout, caché dans votre portefeuille... Et tout ça aussi pour faire une procuration, parce que le 7 juin, je ne serai pas là. Là où j'ai rigolé jaune, c'est que fraîchement sortie de la mairie, j'arrive au tribunal, attends mon tour sagement, et apprends qu'il me faut une photocopie de ma carte d'identité. Ben heureusement que je venais de la chercher, hein ? Je retourne donc à la mairie - de l'autre côté de la rue, y a pas mort de femme ni ampoule, rassurez-vous, calmez les enfants, allez boire une petite tisane pour vous remettre, ou juste un verre d'eau, je vous sens tout chamboulés - pour faire mes copies recto-verso en évitant d'abord l'entrée principale où la 20ème mariée de la journée se fait prendre en photo, un jour faudra m'expliquer pourquoi chaque fois que je rentre dans ce bâtiment y a une noce en délire devant, et retourne au tribunal. Ch'uis presque parée.
Bon, il me reste demain pour tout finir.
OuuuuhoooOoouuuUUuuhhHHhooOOoOouUUuuuuUUuhOuHou.