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Les Niouzes de Nitt'
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  • Chine, Japon, États-Unis, mes salles de classe, mes découvertes, mes coups de gueule et surtout mes coups de cœur... bienvenue sur les Niouzes de Nitt, prof de Français Langue Étrangère, jeune maman, touche-à-tout.
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27 novembre 2023

Le son de la Liberté

Je rentre du cinéma.

 

Je viens de voir un film magnifique, puissant, excellent à tous points de vue. J'aimerais en voir bien plus souvent.
Il a été numéro un au Box Office américain à sa sortie.

Il y a trois ans j'ai été touchée par Dark Waters, qui dénonce l'empoisonnement massif de la population américaine, voire mondiale, orchestrée par une entreprise sans scrupule. Elle utilisait un revêtement des chars de l'armée américaine afin de rendre ses poêles à frire anti-adhérentes, et dont le composant principal, une vraie bombe sanitaire, était également employé dans les moquettes et à peu près tout ce que vous utilisez au quotidien. Oui, vous.

L'entreprise Dupont de Nemours se faisait... hum... gentiment laminer sur l'écran (et j'avais mal à mon pays, parce que Dupont de Nemours a beau être américaine, les fondateurs sont clairement d'origine française), et l'avocat qui a mis tout cela au jour et continue à assurer procès sur procès était mis à l'écran par un casting magnifique.

 

Le film que j'ai vu ce matin est de cet acabit.

Mais mieux.

Ou pire, vous choisissez : c'est aussi une histoire vraie, mais celle des enfants victimes du trafic international.

 

Sound of Freedom met en lumière des héros dont personne ne parle. Il suit un policier américain qui a tout quitté sur cette question : "et si c'était TA fille qui avait été enlevée ?"

Le casting est excellent, à commencer par Jim Caviezel qui est absolument brillant et qui met tout son cœur dans le rôle de Tim Ballard. Les acteurs qui le secondent sont tous très juste, les enfants parfaits, et la tension est mêlée d'émotions fortes, avec un peu d'humour bienvenu, et surtout... de l'espoir. 

Le réalisateur catholique, Alejandro Monteverde, s'attache avec des images très pudiques à une fillette de 11 ans, Rosio, et son petit frère, Miguel, qui se font happer par la machine infernale du trafic d'enfants, et au parcours du policier qui va les retrouver. Avec l'aval de sa femme, après un travail de taupe en Californie puis en Colombie, il démissionnera pour retrouver Rosio au coeur de la zone contrôlée par l'armée rebelle du pays.

 

Ce film mérite d'être vu. Il mérite que l'on en parle, car il est au service d'une cause essentielle : celle de l'avenir de nos enfants.
L'avenir de notre planète est brandi partout aujourd'hui comme l'épouvantail numéro un, car voyez-vous, il faut sauvez la planète, il faut sauver les requins, il faut sauver Willie, le soldat Ryan, le lagopède à pieds palmés, pour...
Pour...
Pour léguer à nos enfants un monde aussi beau que celui que nous avons connu. N'est-ce pas ?
Pour préserver un monde vivable pour les générations futures.

Ok.

Maintenant imaginez dans quel état seront les générations futures si un enfant sur 5 est victime d'abus ? Pouvez-vous profiter de l'air pur d'une jolie forêt et admirer le vol migratoire des grues si vous avez été réduit(e) à l'esclavage pendant 10 ans et vendu(e) à des pervers jusqu'à 10 fois par jour ?

 

L'objectif de l'équipe de tournage, qui s'est battue contre vents et marée pour permettre la sortie de Sound of Freedom tourné il y a déjà 5 ans, n'est pas de scandaliser ni de paralyser. Au contraire ; Jim Caviezel le dit dans un message spécial pendant le générique final : le but de ce film est de montrer le visage de ces millions d'enfants que personne ne défend, dont on ne veut pas parler parce que « c'est trop pénible », pour toucher nos cœurs, apporter de l'espoir dans le monde et enfin renverser la vapeur.

En ce qui me concerne, c'est parfaitement réussi. J'ai déjà vu des films coup-de-poing (comme Danny the Dog. Wouuuufffff ça c'était une claque) mais celui-ci qui mène parfaitement le suspens vous laisse sur de la douceur et l'envie simple et belle d'agir. Il vous laisse avec de la confiance : celle de votre pouvoir minuscule mais véritable. Parler, encourager, payer une place d'avance pour quelqu'un qui ne pourrait pas se l'acheter (c'est génial ce concept !!!) et soutenir en donnant sa voix pour eux.

Pour les enfants.

En bonus, je vous insère ici deux vidéos : celle de la bande annonce, et si vous avez du temps, celle de l'interview traduite en français du réalisateur.

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