Un mercredi bien rempli
Nous faisons un arrêt Macbouffe et nous lançons à l’assaut des magasins.
Sur la photo de droite, le troisième magasin en partant de droite, derrière l’enseigne rouge et ronde, est surmonté de deux torches qui brûlent vraiment !!!
Après des heures de recherche harassantes, nous trouvons des chaussures à 990 yens, (quelque chose comme 7,50€, mon Dieu je dépense des fortunes ici) et des rubans pour ma robe ainsi que des tas, des monceaux, des collines, des montagnes d’autocollants et une halte dans un café pour raisons d’yeux qui piquent (les lentilles c’est pas toujours si confortable que ça visiblement), de petons fatigués et d’épaule à reposer. Akiko se prend un café, et moi un “matcha latte”, comprenez thé vert au lait, un véritable régal. Mousseux comme un cappuccino, onctueux comme un chocolat chaud, doux et amer comme un thé japonais… Ca fait beaucoup de bien. Nous reprenons notre route et nous dirigeons vers une boutique où Akiko avait repéré un sac mâââgnifique qui lui avait fait de l’œil la veille mais qu’elle n’avait osé acheter. Finalement ce sera lui qu’il lui faudra. Pendant qu’elle transfère ses affaires d’un sac à l’autre, je découvre que les vitrines intérieures du magasin sont… décorées avec des pages d’un livre de Charles Perrault, qui doit avoir quelques centaines d’années… Ils ont osé faire ça, déchirer les pages d’un vénérable livre !
Ensuite nous rentrons à la maison, fatiguées mais heureuses, et nous apercevons que nous devons aller voir la tante d’Akiko, qui habite au rez-de chaussée de l’immeuble. Nous descendons et allons saluer tout le monde, sans oublier Noa, la chienne, qui aboie comme une folle en me voyant rentrer et s’arrête très vite quand je lui fais des câlins en lui parlant doucement. La voici apprivoisée… pas pour longtemps puisque je n’ai pas le droit de me redresser pour avancer dans la maison et saluer tout le monde. Noa a décidé que puisqu’en aboyant sur moi elle se fait caresser, eh bien chaque fois que je bouge sans la toucher elle doit se manifester.
Arg.
Ca ne m’empêche pas de parler un peu – en anglais – avec nos hôtes, et de m’asseoir pour manger lorsque la tante nous invite à dîner. Nous repartons un peu tard et nous couchons comme des loques que nous sommes devenues.