"Tes paupières sont louuuurdes"
Oh que oui elles sont lourdes. De sommeil. Aucun besoin de séance d'hypnose pour roupiller vite fait-bien fait.
Tout a commencé par une chaude journée de vendredi où je me suis levée à 8h (trop tôt... j'aurais tendance à faire comme le jeune homme iridescent possesseur d'ex-chaton) pour arriver à l'heure à mon inscription aux Assedics... Puis j'ai baby-sitté de 11h à 14h30, puis de 20h à ... 1h30 du matin. Cette nuit de boulot m'a permis, pour une fois, de gagner des sous sans rien faire, et de préparer en long en large et de traviole en travers mon cours de FLS du lendemain matin...
Eh oui, le lendemain, réveil à 7h et des poussières pour faire cours de 9h30 à 12h30, à Bobigny... J'étais pas fraîche, vraiment pas fraîche. Et mes pauvres apprenantes non plus parce que la soeur qui gère tout ça avait oublié que le cours avait été décalé d'une demi-heure, et donc elles m'attendaient depuis 9h. Pauvres chéries. Enfin nous avons étudié un extrait de Madame Bovary, et je leur ai même donné des devoirs... Je vous assure, sur le coup on le fait parce que c'est important, mais quand on y repense, ça fait tout drôle. Moi, prof de FLE, donner des devoirs à des filles de 15 ans... Rôôôôôh...
Puis je suis allée à Opéra, au coin de la rue Sainte Anne (quelle rue sympathique! Une rue qui porte le nom de ma sainte patronne! ) et de la rue des petits champs, dans le restaurant de râmen (oui, le plat préféré de Naruto) du papa d'Akiko, et je me suis régalée. Et j'ai couru ou presque pour un après-midi de folaïe... à baby-sitter. Eh oui, rebelote, de 14h30 à 20h! La maman des bouts de choux m'a appelée vers 16h30 pour me demander jusqu'à quand j'étais libre, et quand je lui ai dit que je n'avais aucun horaire (mais j'aurais peut-être dû) elle en a profité pour me garder jusqu'au coucher des petiots. Et les petiots, apprenant que leur maman ne rentrerait pas avant l'heure de dodo, sont devenus insupportables. Je passe sur le pipi de N°2 dans la chambre de N°1 parce que je l'avais renvoyé dormir pour finir la sieste, mais le coup d'aller jouer avec l'ascenseur alors que je baignais n°3, là, c'était pas sympa de leur part. Ce qui me souffle toujours autant, c'est que je peux leur dire ce que je veux, ils s'en contre-fichent, et surtout ils sont très fiers de raconter leurs bêtises. Ils savent que ce sont des bêtises et que Maman et moi ne sommes pas d'accord, mais rien à faire, il y a toujours un moment où ils s'en vantent, le sourire aux lèvres, les yeux pétillants.
Râââââââââââh!
Retour des parents, N°1 et n°2 en-fin-cou-chés alors que n°3 attend désespérément que je daigne lui donner la fin de son dîner, paf, n°3 qui rechignait à manger engloutit tout, n°1 et 2 se relèvent et jouent avec Papa.
Baby-sitter est un travail ingrat.
Dimanche, lever à 8h (... Bouuuuhouuhouuuuu!) pour avoir la messe de 11h à Ferrières, chez de bons amis (leur seule fille étant la filleule de Môman) et passer un après-midi exquis. Ce qui me chagrine, c'est que nous n'allons pas souvent chez eux, et ça ne rate jamais, à chaque fois je suis sur les rotules.
Rotules qui, depuis le Triduum pascal et encore plus depuis vendredi-samedi (et la messe de campagne avec des prie-Dieu horrrrrrrrrribles), sont douloureuses. Ma tendinite est repartie comme en quarante et aujourd'hui ça n'a pas été très facile. Surtout dans les escaliers. Et d'ailleurs je vais bientôt changer l'ordi de place pour pouvoir allonger les jambes, parce que là ça tire.
Ouais, "Cuisses de Grenouille" a mal aux genoux. Rions. Ha ha.
Hier soir, petit tour sur le net et lecture de l'article de Tililu... rougissement, évanouissement, confusion.
Et pendant ce temps il neigait sur Paris.
Aujourd'hui donc, debout à 8h (... re-bouuuuhouuuuuuuu!) pour arriver à l'heure à mon inscription à l'ANPE (Oui, je sais). et ensuite après de nombreuses réflexions philosophico-vestimentaires pour trouver de quoi donner un air chic et énergique dans un ton classique à Môman pour un entretien d'embauche lundi prochain (chuuuuut!) nous sommes parties pour le quartier de l'Opéra, au coin de la rue Sainte Anne et de la rue des petits champs... pour manger des râmen.
Super coup de bol, le papa d'Akiko était présent, et quand il nous a vu il a eu l'air content, est venu nous serrer la pince... et nous a offert du thé. Un matcha (thé vert japonais, bien chaud) et un Oolong glacé. Râââh trop bon avec les raviolis au porc et les râmen miso et soja! J'ai donc inauguré l'invitation de quelqu'un au restau et en plus j'ai bu du thé comme une folle. Régal. Extase. Miam. Encore.
Extrait :
A la sortie du restau, nous avons trouvé le passage Choiseul, inconnu de notre bataillon, et avons décidé de le visiter... Et dedans maman a trouvé plein de boutiques de vêtements, et dans la deuxième que nous avons trouvée, la vendeuse, une petite dame adorable, a trouvé exactement ce qu'il fallait pour compléter la tenue chic et énergique dans un ton classique de Maman... avec de bons conseils en sus, que même elle a téléphoné à sa soeur pour avoir un nom de marque à trouver, et j'ai jamais vu de vendeur comme ça nulle part. Enfin si, ceux de Vivre au Naturel à Houdan, mais eux c'est normal.
Extraits :
Avec un coucou à Zag... eh oui, elle a survécu!
Et puis retour à la maison... Où j'ai vu que oui, quelqu'un s'est vraiment inscrit sur un site scandinave avec MON adresse mèl. Et comme je ne comprends rien à cette langue barbare, je ne peux pas me désabonner...)