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Les Niouzes de Nitt'
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Les Niouzes de Nitt'
  • Chine, Japon, États-Unis, mes salles de classe, mes découvertes, mes coups de gueule et surtout mes coups de cœur... bienvenue sur les Niouzes de Nitt, prof de Français Langue Étrangère, jeune maman, touche-à-tout.
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19 novembre 2007

Rentre Avec Tes Pieds...

... et n'oublie pas de payer ton abonnement.

C'est ainsi qu'a commencé ma journée de jeudi. Levée à 6h30, moi qui ne me lève jamais aussi tôt d'habitude, j'ai essayé d'avoir LE train qui pouvait m'emmener là-où-l'on-m'attendait-le-plus-tôt-possible. Ce train était à 7h25 à Montparnasse, le suivant à 16h et des brouettes.
Les prévisions métro (eh non météo, pour une fois!) indiquaient un bus sur 6 sur la ligne 12... Je savais que tenter d'en prendre un était folie, et après avoir couru partout pendant un quart d'heure, trouvé une station Vélib' en panne, comme de bien entendu, attendu un bus inexistant, tenté un taxi, j'ai fini par descendre dans le métro. Pour tomber sur 2 agents non grévistes qui m'ont dit d'un ton désolé : "il n'y a aucun bus sur la ligne aujourd'hui". J'ai alors compris pourquoi je voyais tant de gens sortir de la station : ils ne sortaient pas du métro, juste de la station. Top cool.
J'ai alors entamé un marathon pour atteindre la ligne 6 qui seule pourrait m'emmener vers une station de RER afin d'aller dans une des villes indiquées comme solution de remplacement en cas de manque de train pour la-ville-où-on-avait-besoin-de-moi. Evidemment la station Bir Hakeim était en réfection et donc le train ne marquait pas l'arrêt, j'ai donc dû descendre d'un métro bondé pour retourner à la station en question A PIEDS. Ca faisait juste une heure que je marchais. Evidemment je n'ai pas trouvé tout de suite l'entrée de la station RER, prenant l'entrée fermée avec une grille pour une station totalement inaccessible. En fait la grille visible depuis le haut des escaliers ne fermait qu'un accès, celui au métro. La station RER, elle, était ouverte. Mais il m'a fallu faire un bel aller-retour sur le quai, donc une demi-heure - au moins - de marche supplémentaire, pour m'en rendre compte. En fulminant.

Enfin, le RER est arrivé, me laissant le temps de pondre un article "impressionniste" pour mon blog.
Enfin, le RER m'a déposée en banlieue lointaine, et j'ai pu saisir un téléphone pour prévenir que j'étais à la destination de secours n°1. Une demie-heure plus tard, mon oncle François venait enfin me chercher, me trouvant à moitié congelée par les courants d'air de la station. Une autre demie-heure plus tard, nous arrivions à la boutique que Sylvianne et lui ouvraient deux jours après, et qui était loin d'être prête. Ma mission, que j'avais acceptée, était d'aider à déballer les cartons de fournitures et à les mettre en rayon après les avoir pointées, participer au nettoyage, au rangement, à l'étiquetage, à l'entrée des codes barres dans l'ordinateur, et ce pour que le samedi suivant le magasin puisse ouvrir ses portes à la foule de curieux qui demandaient depuis des mois ce que cette boutique allait devenir.

Samedi, après 2 jours harassants, suivis de courtes nuits où nous nous sommes couchés à 3 ou 4 heures du matin, après avoir dansé dans les vitrines, étiquetés comme des malades, et j'en passe, Sylvianne et François sont allés ouvrir, me laissant roupiller toute la matinée. Bénis soient-ils. Et pour l'après-midi j'ai eu la joie de les rejoindre, de jouer à la vendeuse, puis à la distributrice de carte-embassadrice auprès des commerçants du quartier pour les inviter au pot du soir. J'ai discuté avec un tapissier-réparateur de fauteuils ravi de papoter entre deux coups de marteau sur des clous, j'ai fait la queue dans 3 4 je sais plus combien de boulangeries, suis entrée dans 5 ou 6 agences immobilières, chez un peu moins d'opticiens, 2 bars, et plein de petites boutiques diverses. Je me suis même paumée un peu, j'ai couru sur mes talons aiguille pour rentrer plus vite, et ai fini par retrouver le chemin. Arf.

Pendant ce temps la boutique de Sylvianne avait fait un carton. Les clients ont défilé toute la journée, et certains ont fait de très gros achats. Beaucoup de produits étaient à commander à nouveau.

Edit du 20 : à la demande générale, Sylvianne et François vous attendent à la boutique Vivre au Naturel, 21 grande rue à Houdan. Ils proposent des articles sympathiques comme : linge de maison en bambou, vêtements d'intérieurs, oreillers, couettes, futons et draps toutes tailles en coton bio, oreillers d'épautre, articles pour le confort de bébé - notamment des couches lavables en coton bio - produits cosmétiques et savons bios, une large gamme d'encens, une base d'aromathérapie (huiles végétales et essentielles) et de la décoration en produits naturels, dont des photophores, des cadres, etc. A vos porte-monnaie.

Le soir je me suis gavée de petits fours en rigolant avec Margot et Margaux, et j'ai rencontré la soeur de Sylvianne, Isabelle. J'ai eu droit à deux relookings maquillage gratuit, le premier le soir-même par les Margot/aux et le lendemain par Isabelle.
Or donc, maintenant, je sais me maquiller en vrai. Pas pour jouer les potiches, mais pour avoir l'air d'une vraie prof quand j'exercerai mon métier en vrai. Avouez qu'avoir une prof avec des valoches et des rougeurs sur le visage c'est moins bien qu'avoir une jolie prof, pour apprendre. La première on l'écoute un peu puis on finit par ne plus regarder que les défauts en se demandant pourquoi elle va pas voir un dermato, la seconde on l'écoute et on apprend. Point.
Une angoisse en moins. Génial.

Dimanche Maman m'a rejointe à la messe (chantée n'importe comment, avec un organiste qui ne sait pas suivre, alors qu'il joue sur le plus vieil orgue de France, un monument historique. Vous y croyez, vous, à ça?) et après force blablas et déjeuner, nous sommes rentrées à la maison.
Pas fâchée de rentrer, même si pendant quelques délicieuses journée j'avais complètement oublié mon amie la RATP. Grâce à laquelle je vais pouvoir, si je veux aller au cinéma, marcher jusqu'aux Champs Elysée. Une heure et demie de trajet tout de même. Eh oui, nous avons des places moins chères à utiliser avant mercredi, et le cinéma près de chez nous ne passe que des films inintéressants. Nous avons d'ailleurs tenté hier L'homme sans âge, voyez plus bas, on aurait pu s'abstenir.

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Commentaires
C
Oulala, quelle épopée !! <br /> Je te comprend, toutes ces grèves c'est la misère ><<br /> <br /> C'est un boutique de quoi déjà celle de François et Sylvianne ?<br /> En tout cas, je suis contente que ça marche bien...
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A
si tu me donnais quelques photos, l'adresse et un decriptif de la boutique, je pourrais mettre une annonce sur mon blog ! je suis lue par pas mal de parisiennes et d'écolos.
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