Rendez-vous, quand tu nous tiens
Hier, après une petite séance de jogging sous la pluie et de grandes discussions pour refaire le monde, Vanessa et moi avons retrouvé Hédia pour parler de notre plan de mémoire, avant de retrouver notre directrice.
Ca n'a pas raté, nous sommes arrivées en retard.
Et ça n'a pas raté non plus, les filles ont été destabilisées par notre entrevue. Il faut dire qu'il y a de quoi. A notre première discussion, on nous a dit que notre plan était bien, que nous étions à la traîne (pour présenter en juin, mais finalement nous soutenons en septembre, donc y a plus de lézard) et s'est étonnée de nous voir si peu avancées, croyant que nous aurions plein d'exercices à lui faire corriger.
Seconde discussion, il y a 15 jours environ, elle a à peine regardé nos exercices que nous apportions spécialement pour les faire corriger, et nous a dit qu'elle pensait nous voir débarquer avec des tonnes de questions sur la théorie. Mouais. De plus, elle nous a dit que notre auxiliaire pédagogique était du FOS qu'un formateur pourrait élargir éventuellement sur du français de spécialité. On a dû se pencher sérieusement sur la différence entre les deux pour comprendre ce qu'elle nous avait dit à ce moment-là. D'ailleurs nous nous sommes plantées.
Troisième et dernier rendez-vous, à une semaine du départ de la première d'entre nous, nous venons avec quelques exercices sur tout ce que nous avons fait (en fait nous avons fini), sachant que nous n'aurons pas le temps de tout reprendre et qu'elle attend qu'on lui parle de la rédaction du mémoire, et pas de l'auxiliaire péda. Premier raté, il y a eu une embrouille à l'impression des modules, et elle tombe sans que nous nous y attendions sur notre quatrième de couverture. Elle est donc au courant que nous avons au moins presque tout terminé. Second raté, elle nous parle pendant de longues minutes des droits d'auteurS et de l'exploitation que nous pouvons faire de l'auxiliaire pédagogique, à réfléchir pour la rentrée. Ca, on n'y avait pas pensé et en fait on s'en fichait un peu... Mais ça va être un truc à placer dans la conclusion.
Aoutch.
Elle regarde attentivement nos exercices - tiens donc! - nous demande de changer des consignes - youuupie! - et nous sort carrément "je comprends rien" en en lisant certaines. Mouais, on fait plus délicat comme façon de dire qu'on ne voit pas l'objectif d'un exercice, surtout à des filles éreintées et qui ont frôlé la crise de nerfs au cours des jours précédents. Mais ça elle n'est pas censée le savoir. Ensuite, quand nous lui demandons un éclaircissement sur Fle, FOS, Fspé et compagnie, elle nous annonce que notre auxiliaire péda, c'est de... attendez je me rappelle plus, du français LANGUE PROFESSIONNELLE! On avait entendu , lu et imaginé toutes les versions précédentes, et PAF on se prend le seul truc que nous n'avions pas envisagé dans la figure!!!!! Relisez ce qu'elle nous avait dit la fois précédente, ça va vous faire rire. Nous on n'a pas ri du tout.
De quoi devenir folles.
Je vais laisser à Vanessa - pour le moment - la joie de décortiquer les différences et les raisons d'appeller ça du FLP, parce que moi je vais virer dingue. Ca a quelque chose à voir avec le fait que nous ne parlons pas d'une discipline académique, que nous visons la langue d'une profession et pas celle d'une spécialité (sens plus large et uniquement en FLE, euh, je crois)...
Autre chose, jusqu'à il y a deux semaines, j'avais en charge la partie la plus délicate à rédiger... Maintenant c'est Hédia.
Une nouvelle qui en revanche a réjoui Hédia, mais alors vraiment, c'est que si nous nous y prenons bien (c'est à dire que nous n'allons pas voir d'éditeur!) nous pouvons gagner un MAX avec notre auxiliaire... Vraiment un max.
Nouvelle qui a eu pour conséquence la demande de Hédia que je ne parte pas au Japon, pour que nous puissions faire des formations pro avec notre bébé.
Affaire à suivre. Mais d'abord, on dort un peu et on se change les idées, sinon on va imploser.