Ouuuuuh là là!
En ce moment, c'est un peu la panique pour faire le mémoire, et surtout la petite bête qui va avec : notre auxiliaire pédagogique. On doit le finir pour le 22, afin de le montrer à notre directrice de mémoire pour la dernière fois avant de rendre le mémoire fini, en septembre.
De plus, vu qu'au mois de juin je dors toujours très mal, je me réveille le matin encore plus fatiguée que quand je me suis couchée la veille, et souvent ça me met de - très - mauvais poil.
Et rien ne s'est arrangé hier, à partir de 19h.
J'ai reçu un coup de téléphone (aïïïïe) qui a tout précipité. Marie-Line, de l'association où j'ai fait mon stage, appelait pour me proposer un contrat de volontariat associatif : 26h par semaine (une de plus qu'un contrat de FLE normal, c'est à dire 8 de plus que les profs de l'éducation nationale), et 600 euros par mois.
Ouarf.
3 fois ce que je gagne avec la bourse, mais toujours mince si on pense à ce que c'est que le SMIC.
Tout ça pour un an complet, à commencer en août ou en septembre.
Et là, le drame a commencé. On m'offrait un travail comme ça, avant même que j'ai eu le temps d'y penser. Je pourrais gagner trois fois ce qui me fait vivre en ce moment. Avec le temps de passer mon permis de conduire, de prendre des cours de japonais, de finir enfin les cours de théologie, et... de rester chez Môman. Oui, j'm'apelle pas Tangy.(Heureusement ch'uis une fille! Je serais un garçon, je m'appellerais Tanguy!)
Môman, en apprenant la chose, a trouvé que c'était totalement déraisonnable, vu mon futur diplôme et le coût de la vie. Je ne voyais qu'une chose: c'était un travail offert sur un plateau d'argent, dans un cadre que je connaissais bien et où je me sentais bien... Alors qu'un boulot de prof de FLE en France, ça pousse pas comme ça dans la rue.
Sur l'insistance de ma chère mère, qui avait malgré tout raison sur la taille du salaire, nous avons fouiné sur Internet, du côté des offres d'emploi. Toutes celles qui se faisaient dans la région n'étaient que pour l'été, et commençaient en juin ou en juillet. Pas top quand on sait quelle date nous sommes. (Qui a demandé la date? Hein? C'est marqué là en bas du message!) Et puis tout à coup, *pouf paf ding* nous avons tilté sur une offre pour le Japon.
- Pour ceux qui seraient encore un peu à la masse, je rappelle que mon grand rêve est d'aller travailler là-bas, comme prof de FLE, pendant toute une année, pour voir les 4 saisons, profiter de ma meilleure-amie-de-touteu-ma-vie, apprendre le japonais, et découvrir la culture et le pays de l'intérieur. -
Cette annonce très sérieuse pour une école très sérieuse, est pour un contrat d'un an, ne demande aucune capacité en japonais, est valable théoriquement toute l'année et tout particulièrement à partir de septembre, les employeurs se chargent du visa, du logement en cas de besoin, proposent deux avances sur salaire pour aider à l'installation, acceptent les débutants, le salaire est confortable, et enfin, on peut même souscrire un abonnement pas cher à la Sécu japonaise.
Mes aïeux.
Ca c'est de l'offre d'emploi.
Le seul (gros) hic, c'est qu'au Japon le dimanche est un jour ouvrable comme les autres (aaah confort des pays de tradition chrétienne, pour aller à la messe) et que les cours se font aussi sur le weekend. J'espère que si ça roule, on me laissera aller voir Jésus, passkeu quand même il faut pas abuser.
Bref. Après avoir lu tout ça, je me suis trouvée dans un vrai tsunami cérébral : l'auxiliaire pédagogique est bientôt fini, le mémoire va demander de cravacher encore davantage, je vais tomber pile dans la semaine à la Cotellerie puis dans les vacances à Vannes, le retour sera pour rendre le mémoire (Mamaaaan!) et avec tout ça on me demande de décider de mon avenir professionnel sans avoir le temps de me retourner. La situation était grave. Et là, Zorro est arrivé, sans stresser, enfin surtout Benoît sur msn. C'est très pratique msn parce qu'on peut parler avec des gens de partout dans le monde, et parler avec un "exilé volontaire" de la possibilité de partir dans le pays de ses rêves, ça vous remet les idées en place.
Résultat, j'ai pondu plus vite que l'éclair une lettre de motivation, un CV remis à jour avec une photo trafiquée pour l'occasion, je m'y suis reprise à 4 fois pour répondre à un formulaire sur ma petite personne, et j'ai envoyé le tout. Fiou.
Puis, après avoir traîné pendant 2 jours pour faire 3 malheureux exercices, j'en ai achevé un en moins de temps qu'il n'en faut pour... en une heure à peine, ce qui est magistral. Ch'uis sûre qu'il faudra le retoucher tiens. Il m'en reste encore un pour lequel je dois faire du dessin. Pas l'courage.
Pour le plaisir, vwaci les photos avant et après retouche(sss) Admirez l'artiste! (Clic dessus pour admirer mieux)